Strasbourg - Munich
du 6/4 au 11/4 - On ne sait pas si la France a pleure notre depart ou si l Allemagne pleurait notre arrivee.
Apres quelques reflexions qui nous font tourner la boule.
Nous quittons Strasbroug sous la pluie.
Et, selon les dires des lorrains croises sur le passge, l'Allemagne est le paradis du cyclotouriste : piste cyclable protegee des bagnoles, asphalte impeccable, biere. Bref tout est reuni pour un bel arrachage de kilometres. D'autant plus que l equipe de poursuite de cyclotourismes sur route commence a se roder serieusement. Nos cuisses, nos fessars et notre motivation collective commencent a se roder a tel point que les relais se prennent entre 25 et 30km/h, malgre nos faibles bagages.
Malheureusement, on a oublie de nous prevenir qu'une bonne partie du pays est moche, surtout sous la pluie et le froid. Bref, quelques auberges de jeunesse seront nos seuls moments de bonheur en arrivant en Allemagne. Karlsruhe, Stuttgart, Ulm et voici enfin venir Munich et avec elle la premiere etape rugbystique de notre voyage.
Nous arrivons les cuisses un peu meurtries mais bien satisfaits de notre materiel : Gore Tex, selle en cuir, serviette mouillee tout le temps mais qui seche coheme. Nous nous felicitons de nos choix judicieux.
Cela dit, on est reparti de plus belles avec un pote biker.
Heureux comme des papes, ou pas, devant le soleil radieux, ou pas. Tiens un marsupilami. Pas l'animal
A peine a Munich, Kekille passe un coup de telephone a Jerome qui nous file un rendez vous : Entendu Jerome. Il nous accueille a la Marienplatz. De la nous filons en Metro, et oui, au terrain d'entrainement du Munchen RFC, qui prepare le derby contre l'equipe etudiante de Munich: la StudentenStadt. Nous participons a ce rendez vous avec grand plaisir. L'accueil est chaleureux et nos guiboles sont bienheureuses de varier les plaisirs. Nous en profitons pour apprendre de nouveaux exercices rugbistiques du plus bel effet. Du genre, un cercle de 20 joueurs, et l'entraineur jette la balle dans les bras de l'un d'entre eux, puis se rue pour lui arracher la gonfle, et repette l'exo une bonne quizaine de fois avant de se rendre compte que d'une part c'est nul et d'autre part il n y a que lui qui bosse.
Ne se laissant pas abattre, l'entraineur, qui ressemble un peu a Gerard Jugnot, decide de monter une sorte de flipper geant: donc, il positionne une demi douzaine de defenseurs sur le pre qui n'auront plus le droit de bouger pendant les prochaines 45 minutes. Puis il designe une equipe attaquante qui doit faire montre de toute son imagination pour marquer malgre l'habile piege tendu par ses soins. Bref, c'est avec une nouvelle vision du rugby que nous allons deguster notre premiere biere munichoise : Augustiner. A bout d'une biere notre compte est regle. Il s'ensuit une nuit dans un gymnase accompagne de moult teutons junior qui s'appretent a disputer le lendemain le tournoi auquel nous allons assister.
Le tournoi, sympathique, festif, sous la pluie et le froid, permet a Philippe Doisneau de s exprimer et de shouter malgre une luminosite qu il ne jugeait pas ideale.
Cela dit, nous comptons sur lui pour avoir flairer le bon coup, le scoop. Carlos est lui bienheurex de ne pas etre solliciter pour quelques actions medicales que ce soit. Nous recuperons malgre tout quelques bonnes adresses pour Vienne, et bien evidemment quelques bons spnatchzl.
Les laches egocentriques qui ont andonnes celles qu'ils aimeraient avoir pour moitie s en mordent les doigts. Diable, comme certains moments sont durs avec nous comme seuls coupables.
Munich nous accueille une derniere fois dans une vaste brasserie du centre : l'Augustiner, nom d'un doux breuvage teuton. Nous nous y rendons pour deguster la charcuterie delicate et saine de Baviere. Comble de bonheur, aujourd hui se deroule le derby footbalistique munichois entre Munchenglad bach et le Bayern. Nous en profitons pour etoffer nos connaissances de chansons polyphoniques aupres de supporters passionnes et imbibes. Diable, ils s en mettent plein la lampe, habille en supporter et en beuglant de jolies chansons, que je suis heureux de ne pas avoir comprises. Il se trouve qu il n y avait meme pas d ecran de television. Ils ont tous regarde le match au fond de leur chopes. Encore une fois, il ne nous en faut pas beaucoup pour etre rond comme des ballons et nous nous dirigeons vers notre gymnase pour y trouver le repos et preparer 4 jours a plus de 120 bornes pour rejoindre Vienne et le beau Danube, bleu.
Commentaires
Le jeudi 14 avril 2005 à 11:25, par Charles : V
Le jeudi 14 avril 2005 à 11:35, par dernier camembert avant le rhin : V
Le vendredi 15 avril 2005 à 09:08, par nikoberry : V
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